Tout savoir sur mon parcours
Signe particulier : mesure près de deux mètres et chausse du 48.
J’aime : les échanges
J’aime pas : les cailloux dans les chaussures (et Feldenkrais nous aide à les chasser)
J’ai obtenu mon poste à Nancy après les affres d’une thèse de doctorat et les délices d’un séjour post-doctoral de deux ans au Japon.
Avant de rencontrer la méthode Feldenkrais, j’avais déjà nagé pendant plus de 15 ans, dont dix ans au niveau international.
La natation invite naturellement à la recherche de sensations plus fines, à la perception de petits changements, à se réjouir de petites nouveautés.
Par ailleurs, j’avais déjà depuis longtemps des questions à propos de la relation entre le corps et l’esprit, qui trouvaient une illustration très nette en natation : quand est-ce facile de nager ? Quand on est content ? Quand on est musclé ? Qu’apporte l’entraînement ? Si vous vous ennuyez en enchaînant les longueurs, voici de quoi vous occuper un moment !
« La natation, c’est bien, mais se cultiver, c’est mieux ! » disait très justement Flipper le dauphin. Alors j’ai profité pleinement de l’enseignement public, et j’étais attiré par les sciences…
Un diplôme d’ingénieur en génie mathématique et modélisation, un doctorat de mathématiques appliquées, et me voilà parti pour le Japon. Deux ans à l’université de Kyoto, entre recherche scientifique, pratique de l’Aïkido, et apprentissage du japonais… Mon cerveau commence à se décloisonner…
A mon retour en France, j’ai la chance d’obtenir un poste d’enseignant-chercheur à l’université, ce qui m’amène à Nancy.
J’ai débuté ma pratique de la méthode Feldenkrais en 2001, suite à la lecture d’un article dans Télérama, puis le livre référence de Moshé Feldenkraïs, Energie et bien-être par le mouvement. Le hasard m’a conduit à participer à un stage de trois jours.
C’était en Aveyron, les paysages étaient aussi agréables que le temps, et je me sentais très bien. Était-ce grâce à Feldenkrais ou bien à la paix de ces trois jours ?
Quand je suis revenu « à la ville », je suis allé nager, pour voir. Après toutes ces années d’entraînement, je connaissais bien mes sensations habituelles… mais ce jour-là j’avais un nouveau corps pour nager, tellement plus agréable que mon intérêt pour la méthode n’a pas faibli depuis.
Depuis, j’ai arrêté la natation, mais certainement pas Feldenkrais !
Par ailleurs, depuis 1999, je pratique un art martial japonais qui s’appelle l’Aïkido. Ici encore, c’est pour moi l’occasion de nouvelles expériences, notamment :
Grâce à Feldenkraïs, le travail en Aïkido devient fin et intéressant. Grâce à l’Aïkido, Feldenkraïs trouve une application, et ma façon de toucher change aussi. Et voilà… encore un problème d’œuf et de poule, si je voulais savoir quelle pratique nourrit l’autre !
Et si c’était pour vous ?
A présent, je suis heureux de proposer des leçons de méthode Feldenkrais, avec moult perspectives humanistes, et moult sourires en perspective. Quand est-ce que vous avez été agréablement surpris(e) par vous-même pour la dernière fois ? Et si c’était tous les jours ?